Protocole : Echantillons de 29 porcs répartis en 4 groupes auxquels une alimentation différente a été fournie : 10 noisettes non décortiquées par jour, 20% de grains de maïs, 30% de grains d’orge ou 100% de farine de céréales. Pour chaque spécimen, les facettes coupantes et écrasantes des molaires et des prémolaires déciduales ont été étudiées.
Résultats : L’analyse par sous-échantillonnage montre que la consommation de différentes graines génère des micro-usures différentes, impactant principalement les paramètres liés au relief des surfaces d’usure. L’association des facettes coupantes et écrasantes dans les analyses permet de mieux distinguer les différents groupes.
Pour en savoir plus : https://doi.org/10.1016/j.palaeo.2021.110415
Protocole : Echantillon de 28 porcs répartis en 5 groupes auxquels une alimentation différente a été fournie : 10 noisettes non décortiquées par jour, 30 noisettes non décortiquées par jour, 20% de grains de maïs, 30% de grains d’orge ou 100% de farine de céréales. Pour chaque spécimen, la morphologie de la mandibule a été étudiée en appliquant la morphométrie géométrique tridimensionnelle.
Résultats : Les résultats montrent que la consommation d’une quantité importante de graines modifie la morphologie de la mandibule au cours du développement des cochons. Ces différences semblent davantage dues à la taille des graines plutôt qu’à leur dureté. Ces résultats soutiennent l’hypothèse selon laquelle la mandibule robuste de Paranthropus n’est pas une spécialisation à une alimentation spécialisée sur les objets durs.
Pour en savoir plus :
https://doi.org/10.1002/ar.24895
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